La mort

 

 

Pourquoi la mort ?

La mort qui est là à chaque instant, inacceptable.

Mais nous devons apprendre à accepter qu’elle soit là.

Nous savons tous qu’elle vient nous prendre des êtres chers, amis, parents, enfants.

Il ne faut pas croire que nous passerons à côté

Oh, non ! elle est là qui nous guette.

Et quand elle frappe, nous avons mal.

Et ce mal reste à jamais dans notre cœur.

Comment accepter la mort ?

Je crois que personne ne le peut.

Nous trouvons cela injuste, cruel et nous ne comprenons pas.

Mais avons-nous le choix de l’accepter malgré la souffrance qui nous habite.

Nous devons accepter la souffrance et accepter aussi de guérir de ce mal qui nous habite

Je sais que cela n’est pas facile car quand un être aimer meurt.

Nous sommes incapables de vivre avec ce vide qui est e nous.

Parfois nous entendons des gens nous dire :

Crois-tu que cette personne aimerait te voir dans cette peine?

Ou encore, il est bien heureux où il est  présentement, il ne souffrira plus.

Je sais que l’on peut vaincre le désespoir de la mort d’un être cher. 

Mais le vide que cela nous laisse dans le cœur est parfois intolérable.

Il faut essayer de considérer la mort avec les yeux ouverts,

Même si cela est dur car il y a des gens autour de nous.

Qui sont encore plus malheureux que nous et on besoin aussi de réconfort.

Il faut se dire une chose, le souvenir de la personne disparue.
Personne ne pourra l’effacer de notre cœur.

Un jour, la douleur diminuera et nous verrons plus clair.

Mais nous ne comprendrons jamais ce mystère qui nous fait si mal.

Vous savez, je sais ce qu’est la douleur de perdre un être cher.

Le mal nous habite 24 heures sur 24 heures.

L’absence de cette personne est parfois intolérable.

Mais avec le temps et surtout la volonté de vivre

Nous empêchons de sombrer aussi.

A mesure que le temps passe,

Nous rendons compte que la douleur est moins forte.

Mais ce qui est le plus cruel, c’est l’absence de cette personne.

La serrer dans nos bras, lui dire qu’on l’aime plus jamais nous ne pourrons le lui dire

Mais consolons-nous en nous disant que jamais cette personne n'aurait voulu,

Nous voir sombrer dans le désespoir de sa disparition.

Alors retroussons nos manches, prenons notre courage à deux mains,

Crions et pleurons notre douleur et surtout plus que tout.

Acceptons ce départ si cruel soit-il.

Vivons avec leur souvenir dans notre cœur et disons- nous

Que même s’ils ne sont plus là en chair et en os.

Je suis certaine qu’ils veillent sur nous à leur manière.

Et après tout, a mort n’est –elle pas juste un passage vers la vraie vie.

          Je dédie ce texte à tous nos êtres chers qui sont disparus et qui nous manquent encore après tant d’années.

 

     Johanne Langlais