Le chat

 

Lorsque, le soir, tout devient silencieux,

Je m'assieds près de la fenêtre ouverte

Et goûte quelques instants délicieux,

Alors le chat, d'un petit pas alerte

 

Bouscule mes rêves d'un coup de tête

Puis, détendu, offre son ventre blanc

A la caresse de ma main distraite

Et ferme ses yeux d'or en ronronnant.

 

Tendre et câlin, il me confie sa vie:

Il est fragile et doux comme l'amour

Et lorsqu'il s'est, à la fin, assoupi,

J'embrasse son petit nez de velours.

 

Xary le 15/07/03

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