M’enfuir à présent

  

Je compose en silence,

Des vers sans importances,

Que peu de gens lisent,

Mais qui moi me détruisent.

 

Parfois les yeux rieurs,

Ils tentent de comprendre,

Ce que j’exprime sans cœur,

Mais ils peuvent bien attendre.

 

Ils connaissent les mots,

Des phrases que je compose,

Mais tels de grands idiots,

Ne comprennent mes proses.

 

Ils ont des yeux pour lire,

Mais ne savent s’en servir,

Que pour dévisager,

Cette vie que j’ai ratée.

 

A juger sans savoir,

Ils m’enfoncent dans le noir,

D’un enfer sans issue,

Où je me suis perdu.

 

Mais je crois qu’à présent,

Face à ces grands enfants,

Je n’ai plus rien à leur dire,

Car je décide de m’enfuir…

  

Dome SANSAME le 31 août 2001.