Mort un soir d’octobre
Une longue soirée obscure,
S’acharne sur moi sans mesure,
Elle appelle à moi l’inconscient,
A exécuter sur moi un bilan.
Et je me dois d’en conclure,
A travers mes écritures,
Que le mal que j’apporte,
Personne ne le supporte.
Durant ce passage avec vous,
Je n’ai laissé qu’un arrière-goût,
Amer d’estime et d’affection,
En y engendrant la malédiction.
J’ai fait croire à tout ces braves,
Que la bonté me possédait,
Afin qu’ils deviennent mes esclaves,
Pour m’amuser à les briser.
Ce soir il reste au fond de moi,
Une raison qui s’aperçoit,
Qu’il me faut vite assassiner,
Cet homme qui est né sans pitié.
Une fois cette homme mort,
Je ne garderais de remords,
Car je périrais avec lui,
Puisque tout deux sommes unis.
Et à présent je sais bien,
Que je suis devenu un des siens,
Et tel un prophète je sais,
Qu’un soir d’octobre, je périrais…
Dome Sansame le 5 octobre 2001